• Nous commencerons notre série sur les auxiliaires du jardinier par le plus connu de tous, à savoir la coccinelle.

    Si l'origine latine (coccinus) de son nom signifie 'écarlate', la couleur des coccinelles varie beaucoup suivant les espèces : rouge, orangé, jaune, noir... Il en est de même pour les 'points' ou taches qui ornent ses élytres (ailes dures et rigides des coléoptères qui recouvrent les ailes fragiles servant au vol). Ils peuvent être de couleurs différentes (noir, blanc, jaune, rouge...) et en nombre variable : 2, 5, 7, 10, 14, 22 ou 24. Tordons ici le cou à une idée reçue encore trop fréquente : le nombre de points de la coccinelle n'indique en aucun cas son âge, mais bien son espèce ! L'espèce la plus fréquente que tout le monde a pu observer dans notre région comporte 7 points (Coccinella septempunctata).

    Elle s'appelle "Lady Bird" en anglais, "Marienkäfer" en allemand ou "Catarineta" en catalan (même si Tino Rossi n'y est pour rien). Elle porte aussi le surnom de "Bête à bon Dieu" car elle est sensée porter chance mais elle est surtout la bonne fée du Dieu des jardiniers. En effet, cet "ogre" peut dévorer de quelques dizaines à plusieurs centaines de pucerons par jour suivant les espèces. Elle peut également s'attaquer aux cochenilles et aux psylles (deux insectes suceurs).

    (à suivre)

    votre commentaire
  • Le logo "Agri-Bio Europe" sera-t-il une preuve de qualité Bio, à l'avenir ?


    Abel B. nous a transmis cet article paru dans "Le Canard Enchaîné" du 21 janvier 2009. A lire et à méditer !!!

    "Les Français réclament du bio. On va leur en donner, mais ce ne sera pas forcérnent celui auquel ils pensent. Chaque année, la demande grimpe de 10 %. Le pépin, c'est que, derrière, ça ne suit pas : avec 2 % des surface cultivées chez nous (contre 15 % en Autriche, par exemple), on est obligés d'importer la moitié du bio qu'on ingurgite. Heu­reusement, l'Europe veille au grain. Elle a pondu, en juillet 2007, un nou­veau règlement qui vient d'entrer en vigueur ce mois-ci. Désormais, les mêmes règles s'appliquent dans tous les pays. Résultat : en France, ou l'on avait le haut du panier, on va pou­voir s'offrir du bio allégé. Prenez les cochons, les vaches et les volailles : il fallait produire à la ferme 50 % de ce qu'on leur met dans la gamelle. Désormais, on pourra se contenter de 10 %. Avant, quand un agricul­teur se convertissait au bio, il devait, au bout de huit ans, ne plus faire que du bio. Dorénavant, il aura le droit de vendre ses légumes bio tout en produisant à côté du poulet en batterie. Mieux, on pourra élever du cochon bio sur caillebotis. Vous savez, ces dalles en ciment avec la fosse à lisier en dessous à la place de la paille. A condition que cela ne dépasse pas 50 % de la porcherie. Autre joyeuseté : jusqu'à présent, le cochon bio, c'était 182 jours mini­mum avant de l'amener à l'abattoir, désormais, c'est quand on veut. Pour le poulet, on passe de 80 à 70 jours (c'est toujours mieux que la volaille en batterie à 45 jours). Côté boîte à pharmacie, ça vaut aussi le détour. Avant, pour les poulets de chair et les poules pondeuses, c'était zéro antibiotique et 1 traitement antipa­rasitaire. Maintenant, ce sera 1 antibio et no limit pour les antiparasitaires. Chez les ovins, on rajoute 1 antibio (ce qui fait 3) et autant d'an­tiparasitaires qu'on veut. L'éleveur de porcs reste à 1 antibio, mais a également carte blanche pour les antiparasitaires. Quant à la vache laitière, ça lui fait 3 antibios au lieu de 2. Enfin, pour les OGM, persona non grata dans le bio, on pourra dé­sormais en trouver trace jusqu'à 0,9 % !
    A croire que Bruxelles veut nous rendre verts de rage !"

    Merci l'Europe !

    Il nous appartient, en tant que citoyens responsables et consomm'acteurs, d'être vigilants et d'encourager les producteurs BIO que nous connaissons à entrer en résistance contre ces directives européennes.

     

     

     


    votre commentaire
  • Environ 35 personnes ont accouru à l'appel de Michel G. pour cette soirée de détente, dans la salle du Foyer Soleil, au profit des adhérents de l'atelier nature adultes, des membres du C.A. de l'association Lolayo et de quelques amis de l'atelier.

    Cet instant de convivialité, autour de pots de "mojettes" réchauffés à la cheminée, de fromages et de délicieux desserts confectionnés par quelques talentueuses pâtissières, semble avoir été très apprécié des participants et nul doute qu'en 2010, une troisième édition sera la bienvenue.


    votre commentaire
  • Environ 80 personnes étaient présentes à cette réunion d'information organisée par l'association "Une AMAP en Pays de Montaigu" avec le concours de l'atelier Nature de Lolayo. Autant dire que la salle du Foyer Soleil était bien garnie.

    Christophe a animé la soirée. En premier lieu il a indiqué que l'association "Une AMAP en Pays de Montaigu" était déjà créée, que la douzaine de personnes qui la compose avait déjà beaucoup travaillé à élaborer son fonctionnement, qu'elle déposerait bientôt des statuts pour officialiser sa constitution.

    Puis il a présenté à l'aide d'un montage vidéo :
    - un rapide historique des AMAP
    - les engagements respectifs des producteurs et des consomm'acteurs (voir l'article du 23 décembre 2008 sur ce même blog)
    - le fonctionnement envisagé pour l'AMAP du Pays de Montaigu (qui sera la première AMAP de Vendée).

    L'AMAP du Pays de Montaigu sera basée à la ferme de la Gourinière (commune de Treize-Septiers ; lien vers Google Maps pour ceux qui ne connaissent pas : http://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&msa=0&msid=112368722279530907252.000456b3b50187deef2c7&ll=47.00648,-1.280079&spn=0.066372,0.181961&z=13> )
    Elle propose pour le moment un panier de légumes en partenariat avec un jeune maraîcher BIO de Sainte Flaive des Loups, Alexandre Villain.
    Par la suite, le pain ou la farine (en 2009), la viande de porc et les volailles, les lapins et pourquoi pas les vins BIO s'ajouteront aux produits proposés.

    Trois tailles de paniers de légumes seront proposés : "petit" (pour 1 à 2 personnes), "moyen" (pour 2 à 3 personnes) et "grand" (pour une famille de 4 personnes). Les tarifs respectifs seront de 10 euros, 15 euros et 20 euros le panier. L'engagement est de 48 paniers pour l'année (soit de 480 à 960 euros pour l'année, de mai 2009 à avril 2010 payable annuellement, semestriellement, trimestriellement ou mensuellement par chèque à l'ordre du producteur). Il sera possible d'échanger quelques légumes entre adhérents. Le retrait du panier se fera le jeudi de 17 h30 à 19 h 00, à la ferme de la Gourinière de Treize-Septiers.

    La composition des paniers se fera bien entendu avec des légumes (et peut-être quelques fruits rouges) de saison produits par le maraîcher BIO. Celui-ci, en cas de récolte insuffisante, se fournira auprès d'autres maraîchers BIO. Vous trouverez bientôt sur le site de l'association "Une AMAP en Pays de Montaigu" des exemples de paniers en fonction de la taille choisie et de la saison de production.

    L'objectif du producteur est 50 paniers/semaine (+ ou - selon la taille des paniers choisis par les adhérents à l'AMAP). Un contrat est signé entre la personne qui s'engage et le producteur. Il prend effet au 1er mai 2009 (à quelques jours près suivant la date des récoltes). Il sera renouvelé tous les ans. D'autres contrats spécifiques seront ainsi signés pour le pain, pour la viande... Le contrat-type pour le panier de légumes sera également en ligne sur le site ci-dessus. Il peut également être demandé à l'association par courriel à l'adresse suivante : amapdupaysdemontaigu@yahoo.fr ou par téléphone au 06 87 54 76 60.

    Pour permettre au producteur de gérer au mieux ses semis et plantations, il doit connaître le plus tôt possible le nombre d'adhérents à l'AMAP. Le délai d'inscription est donc fixé au 28 février 2009. Si vous êtes intéressés ou si vous connaissez des personnes susceptibles d'être intéressées, nattendez pas trop pour vous inscrire ou pour en parler autour de vous ! Le droit d'entrée, servant avant tout à l'association pour gérer les menus frais de fonctionnement et de communication, est fixé à 5 euros. Ceux qui souhaitent encourager cette action sans s'engager la première année peuvent verser cette même somme comme "soutien".

    L'association tiendra son assemblée générale (premier bilan, projets, élection du bureau...) dans les mois à venir. Pour vous tenir au courant, consultez le site de l'association "Une AMAP en Pays de Montaigu" et inscrivez-vous à leur newsletter. Pour sa part l'atelier Nature de Lolayo continuera à suivre cette association dont la démarche écocitoyenne correspond bien aux actions déjà menées.

    Soyez de bons consomm'acteurs.


    votre commentaire
  • Voici 2 sites à (re) découvrir en ce début de nouvelle année :

    www.gerbeaud.com  Beaucoup de conseils de jardinage, très documenté,très pratique, avec la possibilité de trouver des liens sur la nature comme ce dernier conseillé par Gerbeaud :

    http://jardinauxoiseaux.canalblog.com/

    Bonne lecture à tous, bonne recherche et bon jardinage !


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires