• L'ortie est très riche en minéraux (fer) vitamines, azote, silice, hormones de croissance... Vendue dans le commerce comme engrais.

    Voici une préparation d'un purin d'ortie :

    - Rassembler 1 kg d'orties fraîches.

    - Les laisser macérer dans 10 l d'eau, dans un récipient en plastique de préférence et si possible les mettre dans un filet.

    - Remuer chaque jour pendant 1 à 2 semaines selon la température extérieure. On arrête quand il n'y a plus de bulles.

    - Enlever le filet et vider son contenu sur le tas de compost.

    - Filtrer le liquide (nauséabond) si l'on veut l'utiliser avec un pulvérisateur. Sinon, avec l'arrosoir, ce n'est pas utile. Certains utilisent un vieux bas ou une passoire inutilisée à la cuisine.

    Utilisations :

    - Macération courte (12 à 24 heures). Diluée à 10 %, elle aurait une action répulsive contre les pucerons et les acariens comme les araignées rouges.

    - Macération longue (1 à 2 semaines)

    Diluée à 5 %, on pulvérise la préparation sur les feuilles comme activateur de croissance, pour stimuler la résistance de la plante et pour prévenir le mildiou (à vérifier).

    Diluée à 15 ou 20%, en arrosage, c'est aussi un engrais, à utiliser dès le début de la culture, puis 1 fois par semaine ou quinzaine.

    Diluée à 50%, c'est un excellent activateur du compost maison.

     


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  • Pour lutter contre les "ennemis" des cultures : quelques trucs et astuces.

    1) Les limaces : Antoine met de la cendre autour des cultures sous serre avec une grande quantité de sable pour un bon réchauffement (les limaces n'aiment pas la cendre plus chaude)

    2) Il sème les carottes d'hiver entre le 15 et le 30 juiin pour éviter ainsi les premières attaques de la mouche.

    3) Il fait lui même ses plants.

    4) Il traite au purin d'ortie et à la décoction de prêle (pour un apport de silice et ainsi rendre la plante plus résistante.) Des "recettes" de purin, de décoction suivront ces articles.

    5) Il fait attention aux jours racines, fleurs, fruits et feuilles.

    6) Il fait attention aussi à la qualité de l'eau de source collectée dans un étang.

    7) Il essaie de pratiquer la biodynamie avec des préparations de "tisanes". Il mène une réflexion continuelle sur l'écologie...Pas de produits chimiques évidemment!

    8) Il sème des engrais verts (apport d'azote) comme la féverole (voir photo) et l'avoine.

    Globalement, Antoine et Martine ont su communiquer leur passion à produire des légumes variés et sains pour le bien-être des consommateurs, clients sur les marchés de Clisson (44) le vendredi matin et de Montaigu (85) le samedi matin.


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  • Suite de "La conduite du jardin" : la lutte contre les adventives :

    1) Pratique du faux semis. C'est à dire que l'on prépare le terrain comme si on voulait semer ou planter. On attend une quinzaine de jours (selon la température), que les "mauvaises herbes" lèvent. On les casse alors. Puis on sème les "vraies graines".

    2) Traitement sur 2 cm de profondeur au moyen de la vapeur d'eau à 70 ° pendant 8 minutes sur place.

    3) Usage d'un voile de maraîchage microclimat en toutes saisons sur les cultures pour créer un microclimat et protéger des oiseaux.

    4) Pratique du paillage.

    5) Alternance des cultures (assolement)

     


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  • Dans une série d'articles du 30 novembre 2008, nous vous parlions des nichoirs à insectes (bourdons, chrysopes, forficules, guêpes solitaires, coccinelles...). Nous en avions même construit un modèle de chaque sorte pour exposer lors de manifestations de l'atelier Nature.

    Le numéro 176 de la revue "les 4 saisons du jardin bio" revient sur ce sujet avec un article intitulé "Faut-il loger les insectes auxiliaires ?". A partir de diverses observations faites par des lecteurs de la revue et de son expérience personnelle, Denis Pépin, dresse un constat ... pour tout dire ... mitigé !

    - Les tiges creuses (bambous de 4 à 12 mm de diamètre intérieur) semblent avoir beaucoup de succès auprès des guêpes solitaires. L'exposition au soleil du matin semble permettre une bien meilleure occupation des cavités que l'exposition au sud mais ombragée. La date de pose semble être un facteur important : en automne avant la période de repos des insectes, mars semble convenir (première sortie des insectes après l'hiver ?).
    - Les bûches percées (trous de diamètre variable) ne semblent pas avoir trop la cote chez nos amis auxiliaires ailés (zélés).
    - Les fagots de tiges à moelle ne semblent pas non plus attirer les guêpes et abeilles solitaires.
    - Les refuges à coccinelles, plus difficiles à construire, sont bien souvent vides ou occupés par des abeilles solitaires ou des cocons d'araignées (c'est mieux que rien !).
    - Les refuges à chrysopes ne sont pas plus fréquentés.
    - Quant aux "hôtels à insectes" (voir illustration ci-dessus), bien souvent, le travail fourni est peu récompensé. Seules les araignées y trouvent leur intérêt en tissant leur toile près d'un garde-manger potentiel et en permettant la protection de leur future progéniture.

    Les insectes savent se débrouiller seuls :
    - les guêpes solitaires colonisent les trous d'évacuation d'eau situés au bas des fenêtres ;
    - les coccinelles préfèrent les interstices des dormants des fenêtres ;
    - un jardin naturel offre de multiples endroits pour permettre aux insectes auxiliaires de passer l'hiver sans problèmes : haies, écorce des vieux arbres, tas de bois, mur ou tas de pierres, broyat, paillis....
    - comme le résume l'auteur de l'article, "Pourquoi les insectes iraient-ils s'enfermer dans des 'H.L.M.' alors qu'ils disposent de 'cabanes' naturelles partout dans le jardin ?".

    Pour résumer, OUI aux tiges creuses. Pour le reste, tout est affaire de sensibilité : esthétiques, les hôtels à insectes peuvent trouver leur place dans un petit jardin urbain dépourvu d'abris naturels. Et vous, lecteurs de ce blog, si vous avez des expériences à nous raconter, un avis à donner, pourquoi ne pas laisser un commentaire ?

    On n'oubliera pas, bien sûr, d'aller consulter le site de Terre Vivante qui diffuse la revue "Les 4 saisons du jardinage bio".


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  • Le 25 avril 2009, 16 adhérents de l'atelier nature de Lolayo sont allés visiter le jardin maraîcher biologique d'Antoine Michel et de Martine à Sainte Cécile (85).

    Quelques chiffres :

    - Superficie du terrain, environ 2 ha et demi à Ste Cécile et 40 ares au Parc de Soubise (dont 2000 m2 sous serre)

    - 2 personnes à temps plein Antoine et Martine et 1 stagiaire en alternance.

    Conduite du jardin :

    - Un assolement sur 6 ans (c'est à dire une culture reviendra sur la même parcelle 6 années plus tard). avec 1 an de repos pour la 7ème partie du jardin.
    - La fumure est composée d'un compost issu du fumier de bovins, réalisé en 6-8 mois. (de la ferme voisine)

    - Le sol n'est pas labouré depuis cette année. Il est remplacé par un travail plus superficiel au moyen d'un matériel spécifique (Voir actisol sur un moteur de recherches). L'objectif étant de "chambouler" le moins possible la structure du sol, sans en modifier la vie microbienne aux diffférents niveaux. L'enfouissement du compost est fait lors du passage de cet outil.

    Ne manquez pas la suite.....sur plusieurs séquences... cette semaine.


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