• Le 22 octobre 2009 : suite des discussions au coin du feu :

    LE JARDIN DE PAUL & HELENE

    Quelques conseils de jardinage avant l’hiver :

    -         Arracher les pieds de tomates.

    -         Pour les terrains légers, tapisser de feuilles mortes sur environ 10 cm

    -         Favoriser une vie microbienne

    -         Il est possible de tapisser le sol avec du Bois Raméal Fragmenté (BRF)

    -         Pour un terrain qui n’a jamais été cultivé, bâcher la surface désirée pour qu’elle soit propre au printemps.

    -         Avec une fourche à rumex, bêcher grossièrement sans casser les mottes et laisser le gel faire le reste.

    -         L’engrais vert doit rester 15 jours jusqu’à ce qu’il sèche, avnat de l'enfouir. (à semer de préférence en octobre).

    Le compost:

    Il faut environ deux ans pour obtenir du compost bien décomposé.

    Certains jardiniers conseillent de séparer les déchets en 2 ou 3 bacs pour obtenir un bon équilibre AZOTE- CARBONE

    Pour le fumier de cheval, il est préférable de le stocker un an avant de l’intégrer au compost.

    La tourbe allège la terre lourde, mais aussi le compost.

    L’organisation du Jardin :

    -chaque année, faire une rotation des cultures.

    -penser aux cultures associées

    Décoctions : (voir autre article à venir)

    -Prêle : complète la bouillie bordelaise

    -Purin d’ortie : contre les insectes et engrais

    -Savon noir : sur les rosiers contre les pucerons

    Isabelle B.

     


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  • Voici un article paru sur plantes-et -jardins.com se rapportant à nos discussions à l'atelier nature chez Paul et Hélène.

    Les matières fertilisantes présentées par la SNHF

    L'automne est la saison des plantations par excellence. C'est le moment de travailler la terre : labourer, bêcher. C'est également celui de la fertiliser, de lui apporter les élèments nutritifs qui la rendront riche et fertile pour les plantes qui y pousseront.
    Notre partenaire, la SNHF, vous dit tout sur les amendements et engrais, et vous aide à choisir celui qui conviendra le mieux à vos plantations.

    Les éléments nutritifs existent sous deux formes : organique ou minérale.
    La plante absorbe les éléments nutritifs dont elle a besoin sous leur forme minérale : c'est pourquoi les engrais commercialisés sous forme chimique sont directement assimilés, alors que les engrais organiques doivent passer par une phase de décomposition et de minéralisation avant d'être assimilables par les plantes.

    Cela a deux conséquences :
    - les apports sous forme organique permettent une mise à disposition progressive des éléments nutritifs à la plante et réduisent ainsi les risques de pollution par lessivage (à condition toutefois de ne pas surdoser les apports de matière organique liquide de type lisier !)
    - pendant leur phase de décomposition par les bactéries du sol, les matières organiques « brutes » vont d'abord consommer de l'azote, avant de le restituer à la plante. C'est pourquoi il vaut mieux utiliser des apports de matière organique déjà décomposée, pour éviter que la plante ne souffre pendant cette phase d'une carence en azote (appelée « faim d'azote »).

    Les matières fertilisantes regroupent les amendements et les engrais, qui sont souvent confondus, bien qu’ils ne jouent pas le même rôle.

    Les amendements

    L'amendement sert à améliorer la composition physique, chimique et biologique du sol. Appelé parfois à tort « engrais de fond », il est incorporé à la plantation et lors du travail annuel du sol. Il contribue à corriger le pH, à améliorer la structure du sol (alléger ou « donner du corps ») et, pour les amendements organiques, à reconstituer les réserves du sol en matière organique.
    Les amendements du sol peuvent être de nature minérale ou organique :

    Les amendements organiques

    Les amendements organiques ont une origine végétale. Ils allègent les terres lourdes, donnent du corps aux terres légères et reconstituent le stock de matière organique du sol. Par leur minéralisation progressive, ils permettent de nourrir durablement les végétaux, sans risque de lessivage, tout en assurant une meilleure circulation de l'air et de l'eau. En fait, ils « nourrissent » le sol avant de nourrir la plante, une fois la matière organique décomposée en substances minérales assimilables.
    Les principaux amendements organiques sont le fumier et le compost. Ils peuvent être utilisés dans toutes les situations et sont incorporés à la terre à l'automne, ou pour le compost, en fin d'hiver.
    Rappel : il est important d'utiliser un compost ou un fumier déjà bien décomposé. En effet, un amendement organique trop « frais » va dans un premier temps consommer l'azote nécessaire à sa décomposition et créer un manque pour les végétaux.

    Les amendements minéraux

    Ils améliorent certaines propriétés physico-chimiques du sol, permettant ainsi aux plantes de mieux absorber les éléments nutritifs. Les plus utilisés dans les jardins sont la chaux pour augmenter le pH d'un sol trop acide, et, inversement, le sulfate de fer pour acidifier un sol trop basique.
    Principaux amendements minéraux : chaux, gypse, cendre de bois, soufre, sulfate de fer, sable.
    Avant d'utiliser un amendement, assurez-vous qu'il est homologué (norme NFU 44001 pour les amendements calciques et NFU 44051 pour les amendements organiques) ou n° d'homologation et vérifiez les teneurs garanties, exprimées en pourcentage du poids ou du volume du produit.
    Attention lors de l'application de sulfate de fer : ce produit tâche les dallages, il est donc important d'éviter l'application sur et auprès des surfaces minérales.

    Les engrais

    Les engrais permettent d'apporter les éléments nutritifs nécessaires aux plantes. Un manque ou un déséquilibre dans certains éléments se traduit par des symptômes de carence ou de blocage (la carence d'un élément bloque l'assimilation de certains autres).
    Des feuilles décolorées, pâles, peuvent indiquer un manque d'azote. Les feuilles jaunes, aux nervures bien vertes, indiquent une carence en fer (chlorose).

    On apporte généralement les engrais de fond (phosphore et potasse) en automne lors du travail du sol et les engrais de croissance (azote) au printemps.
    Il existe trois catégories d'engrais : les engrais organiques, les engrais minéraux, et les engrais organo-minéraux.

    Les engrais organiques

    Les engrais organiques constituent la base de tout programme de fertilisation de fond, avant d'avoir recours aux engrais chimiques. Ils présentent deux avantages :
    - ils libèrent les éléments nutritifs assimilables par la plante par minéralisation progressive, évitant ainsi les risques de lessivage.
    - certains d’entre eux, d’origine végétale, contribuent à enrichir le sol en matières organiques, comme un amendement (engrais vert, compost, fumiers…)
    Principaux engrais organiques : corne broyée, sang desséché, tourteau de ricin...

    Le cas des engrais verts :
    On appelle engrais vert une culture qui n'est pas destinée à être récoltée, mais enfouie dans le sol pour l'enrichir en matières organiques. Les espèces les plus utilisées sont les suivantes : phacélie, moutarde, vesce.... Les plantes sont semées, puis détruites mécaniquement ou par le gel, avant d'être incorporées au sol. Cette technique convient notamment aux grands potagers.

    Les engrais minéraux

    Ce sont des substances d'origine minérale, produites soit par l'industrie chimique, soit par l'exploitation de gisements naturels (phosphate, potasse). Ils apportent à la plante des éléments minéraux directement assimilables. Ils ont donc une action rapide.
    La plupart des engrais minéraux de synthèse à destination du jardin sont des formules composées adaptées à certains types de culture (exemple : engrais spécial tomate, ou spécial rosier). Il y a aussi des « formules universelles », qui conviennent à une large gamme de plantes.

    Comment lire une étiquette?


    La formule est présentée de la manière suivante: 6-4-8. Cela signifie 6% d'Azote, 4% de phosphore et 8% de potasse.

    Avant d'utiliser un engrais minéral chimique, assurez-vous qu'il est homologué (norme NFU 42001 ou N° d'homologation), et vérifiez les teneurs garanties pour chaque élément fertilisant, exprimées en % du poids ou du volume de produit. Assurez-vous de respecter les doses recommandées pour éviter la fragilisation des plantes, les brûlures et bien sûr la pollution des eaux.

    Engrais organique ou minéral?

    L'éco-jardinier donnera la priorité aux engrais organiques.

    Attention cependant à ne pas diaboliser les uns et au contraire, à sous-estimer l'impact environnemental des autres : il existe aujourd'hui des engrais minéraux chimiques « retard » dont l'enrobage permet une libération progressive de leurs éléments nutritifs. Ils contribuent à limiter les risques de lessivage, alors qu'un surdosage d'engrais organique liquide, comme par exemple le lisier, pourra conduire à une pollution des eaux.
    Tout est question de mesure : il faut éviter les surdosages au motif que « ça ne peut pas faire de mal », tout comme il serait utopique de s'attendre à de belles plantes sans aucun apport d'engrais, car il faut compenser leurs prélèvements pour ne pas appauvrir le sol.


    Le site de la SNHF : www.snhf.org
    (Société Nationale d'Horticulture de France)


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  • Discussion autour du feu : comment préparer la terre en automne ?

    Les avis divergent en fonction des habitudes de chacun, de la nature du sol de son jardin et de ses connaissances.

    Certains placent des résidus, de la paille sur leur terre non labourée qui ainsi ne reste pas "nue" en hiver. D'autres mettent du fumier sur la terre non labourée et un plastique noir par desssus (terrain un peu surélevé). Dans ces 2 cas, la vie microbienne et les vers de terre "travaillent" et ameublissent la terre, en particulier si elle n'est pas argileuse. D'autres parlent du B.R.F.mais nos connaissances sont un peu limitées sur le sujet. Il nous paraît plus judicieux de mettre ce broyat de bois dans le compost (matière carbonée) mélangé aux matières azotées (légumes, déchets de jardins, pelouse...) et plus tard de l'apporter sur les terres lourdes. Une remarque : "Il ne faudrait pas que le terrrain garde trop l'humidité sous ces couches de paille et autres, donc, tout dépend de la nature du sol"

    Certains ont semé de l'engrais vert dès qu'une parcelle était libre et au printemps il leur suffira de le broyer (si le gel ne l'a pas fait !) de laisser sécher la matière verte et de l'enfouir.

    Enfin, il y a les adeptes du bêchage en automne. Je vous fais part d'un avis donné sur le site de Gerbeaud.com : Pourquoi ce jardinier bêche-t-il ?

    " Pourquoi le jardinier bêche-t-il ? Est-ce la meilleure façon d'obtenir un sol meuble, et surtout fertile ? Le jardinier ne le sait pas... Pour répondre à cette rhétorique, un vrai jardinier, celui qui a toujours vécu à la campagne comme c’est mon cas, vous répondra que c’est à l’automne que l’on prépare la terre pour la saison suivante, c’est à l’automne que l’on enfouit le fumier de la ferme dans les sillons du labour ou du bêchage, c’est à l’automne que l’on aère la terre. Si vous fumez la terre au printemps le résultat vous décevra, surtout pour les pommes de terre, car la fumure n’aura pas le temps suffisant pour finir son travail de décomposition et de se répandre dans le sol meuble. Au printemps lorsque vous retournez la terre pour vos plantations, le sol est saturé par la fumure que vous avez enfouie à l’automne vos plantations vont en profiter au maximum et vous ne serez pas déçu par le résultat, inutile d’ajouter un engrais chimique, au fil des ans c’est cette fumure qui va ameublir votre terre et la maintenir en bon état de façon écologique si l’on peut dire (à défaut de fumier de ferme utilisez le compost, mais en plus grande quantité) car il ne contient pas d’ammoniaque comme le fumier de ferme. Pour un sol trop argileux, on ajoute du sable et du calcaire. Si vous avez la chance de vous trouver prés d’une champignonnière procurez-vous ce fumier dit de carrière qui contient tout ce dont votre sol a besoin."

    C'est un avis. Pour sa part, l'éditioraliste de Gerbaud.com  (Mr Xavier Gerbeaud) nous donne son analyse en plusieurs points très intéressants : "Pourquoi le jardinier bêche-t-il ?" , "Un miroir en trompe l'oeil", l'exemple de la nature", "le sol est vivant","changer ses habitudes", "les outils à adopter" et "les limites de l'exercice". Voir le site de Gerbeaud.com

    Bonne lecture et bon jardinage !


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  • Vous aimez la danse et la musique traditionnelles ?

    Alors notez bien cette date :

    Samedi 14 novembre 2009

    à 20 heures 30

    Salle l'Yprésis

    à Saint Hilaire de Loulay

    au programme, les groupes Courant d'Air et O'Loara & Co

    Tarif : 6 euros (5 euros pour les adhérents à Lolayo) (gratuité pour les moins de 12 ans accompagnés)

    Vous ne maîtrisez pas bien les fondamentaux de la danse traditionnelle irlandaise ? Un stage est conçu spécialement pour vous :

    Le samedi 14 novembre, de 14 à 17 heures, à la salle l'Yprésis

    Pour tout renseignement complémentaire, contacter Chantal ou Léa ou laissez un message sur le répondeur de l'association (02 51 46 48 20) ou un courriel à LOLAYO@wanadoo.fr

    Un spectacle LOLAYO avec la participation de l'association Arôme de Nantes (sur leur site, vous trouverez le bulletin d'inscription pour le stage)


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