• Nom savant : Leonicera xylosteum

    On l'appelle aussi "camérisier des haies" ou "camérisier à balais".
    Ordre : Dipsacales
    Famille : Caprifoliacées (caprifoliaceae)
    Genre : Lonicera (ce genre comprend plus de 180 d'espèces)

    Le chèvrefeuille des haies est une plante arbustive buissonnante à feuilles caduques.

    Caractéristiques :
    - tige : de couleur noirâtre, elle peut mesurer 2 à 3 mètres de longueur. Elle est parfois utilisée en vannerie
    - feuilles : elles sont simples, opposées 2 par 2, lancéolées et acuminées.
    - fleurs : de couleur blanc jaunâtre, elles sont groupées par deux en général. Elles sont odorantes même si elles dégagent beaucoup moins de parfum que le chèvrefeuille cultivé.
    - fruits : ce sont de petites baies rouge foncé et brillantes, très convoitées par les oiseaux mais ne vous y fiez pas car elles sont toxiques.
    - habitat : on le se rencontre dans les bois, les broussailles, les haies au soleil ou à mi-ombre.

    Utilisation :
    Les baies sont très riches en saponines (toxiques). A dose faible, ils sont émétiques et purgatifs. Mais à plus forte dose, ils peuvent provoquer des troubles nerveux et cardiaques occasionnellement mortels.
    Sous son feuillage très dense, rien ne pousse. Vous pouvez l'utilisez comme couvre-sol très efficace.
    Et si comme Michel G., vous pratiquez assidûment la vannerie, vous serez amenés à l'utiliser pour la finesse du tressage que l'on obtient avec sa tige.

    Quelques liens pour en savoir plus :
    - Wikipédia (Chèvrefeuille et chèvrefeuille des haies)
    - Jardin ! L'encyclopédie
    - Plantes comestibles (et toxiques !)
    - le site de Myriam Roux (artiste plasticienne du végétal)


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  • Nom savant : Dioscorea communis (également cité sous le nom de tamus communis) 

    On l'appelle aussi "herbe aux femmes battues", "racine de feu", "raisin du diable", "taminier", "vigne noire", "reponchon" (en occitan), "haut liseron", "racine vierge", "vigne sauvage" ou "Sceau de Notre-Dame".
    Ordre : Liliales
    Famille : Dioscoreacées (dioscoreaceae)
    Genre : Dioscorea (ce genre comprend plusieurs centaines d'espèces parmi lesquelles les ignames)

    Le tamier commun est une plante vivace herbacée à rhizome.

    Caractéristiques :
    - tige : grêle, volubile, elle peut atteindre 3 à 4 mètres de hauteur. Les jeunes tiges ressemblent à des asperges et sont consommées cuites, principalement dans le Midi de la France.
    - racine : c'est un rhizome tubéreux (ou tubercule) charnu dont la chair est toxique. La reproduction de la plante peut s'obtenir à partir de bulbilles qui se développent.
    - feuilles : elles sont alternes, en forme de coeur renversé (cordiforme) avec la pointe effilée (acuminée). Le dessus de la feuille est lisse et luisant.
    - fleurs : verdâtres, elles sont réunies en petites grappes (fleurs femelles) ou en longues grappes étroites (fleurs mâles). C'est une plante dioïque (sexes séparés).
    - fruits : ce sont de petites baies jaunes puis rouges à maturité, luisantes, qui restent longtemps accrochées à la plante. Les fruits sont très toxiques.
    - habitat : on la se rencontre dans les haies où elle peut s'accrocher, les sous-bois et les taillis car c'est une plante de semi-ombre.

    Utilisation :

    Les rhizomes de Tamier contiennent des concentrations importantes d’acide oxalique et de saponosides. Ce sont des substances fortement irritantes et qui risquent de produire des dermites (inflammation de la peau) en cas d'application sur la peau, des douleurs digestives, diarrhées ou brûlures en cas d'ingestion.
    Dans la médecine populaire, il était employé pour soigner les contusions (d'où son nom de "Herbe aux femmes battues"). On lui prête des vertus diurétiques, purgatives, vomitives ou résolutives (qui fait disparaître les inflammations).
    Son utilisation par des néophytes semble dangereuse compte tenu des risques non négligeables. Dans tous les cas, lors d’accidents concernant une plante mieux vaut se renseigner auprès d'un centre antipoison (pour notre région, C.H.U. Angers 02.41.48.21.21).

    Quelques liens pour en savoir plus :
    - Wikipédia Botanique
    - Jardin ! L'encyclopédie
    - Dans l'air du Tarn (avec une recette de cuisine (pas pour moi, sans façon, après ce que je viens d'écrire !))
    - Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille (toxicité)


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  • Nom savant : Vicia sativa

    On l'appelle aussi "poisette", "bisse", "barbotte", "dravière", "jarosse", "vesce des champs".
    Ordre : Fabales
    Famille : Fabacées (fabaceae) communément appelées Papilionacées ou Légumineuses
    Genre : Vicia (ce genre comprend quelques dizaines d'espèces dont Vicia faba, la fève)
    L'espèce sativa comprend plusieurs sous-espèces.

    La vesce commune est une plante annuelle qui est cultivée comme plante fourragère et engrais vert (elle fixe l'azote).

    Caractéristiques :
    - tige : à croissance hypogée (qui se développe sous terre), simple ou ramifiée, grimpante, elle peut atteindre 70 cm de hauteur.
    - feuilles : elles sont composées (paripennées) de 3 et 8 paires de folioles et terminées par une vrille ramifiée. A la base des feuilles, les stipules sont, généralement, nectarifères.
    - fleurs : violettes ou pourpres, insérées par deux sur de courts pédoncules, elles ont un calice dentelé.
    - fruits : Le fruit est une gousse allongée, cylindrique ou légèrement aplatie pouvant atteindre 6 cm de longueur. La graine est d’un brun jaunâtre à brun châtain, à enveloppe lisse.
    - habitat : on la se rencontre dans les champs, les haies, parmi les buissons et au bord des chemins.

    Utilisation :
    Cette légumineuse présente quatre atouts non négligeables :
    - elle est une source de graines riches en protéines,
    - elle peut jouer le rôle de culture intermédiaire entre deux cultures principales,
    - c’est un excellent précédent pour les céréales,
    - c’est une plante particulièrement économe en eau et en intrants.
    En raison de sa capacité à fixer l'azote, la vesce commune est utilisée comme engrais vert, souvent en association avec une céréale (seigle, avoine, triticale) qui lui sert de tuteur.

     

    Quelques liens pour en savoir plus :
    - Wikipédia Botanique
    - Plantes dites sauvages
    - GNIS, espace pédagogique


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  • Nom savant : Bryonia dioica (parfois notée Bryonia cretica sur certains ouvrages)

    On l'appelle aussi "bryone", "navet du diable", "couleuvrée", "vigne-blanche", "herbe de feu", "rave de serpent", "mandragore grimpante".
    Ordre : Violales
    Famille : Cucurbitacées (cucurbitaceae)
    Genre : Bryonia (ce genre comprend 3 espèces)

    La bryone dioïque est une plante herbacée vivace par sa racine. Son nom vient du grec ancien brúon signifiant "fleur".

    Caractéristiques :
    - tige : les tiges grêles peuvent atteindre 4 à 6 mètres de longueur et les vrilles qui s'y développent font de la bryone une plante grimpante.
    - racine : tubercule charnu charnu qui emet au printemps des bourgeons donnant naissance à de nouvelles tiges. Elle a été utilisée comme substitut à la mandragore, plante supposée pousser au pied des gibets et ayant mille et une vertus.
    - feuilles : feuilles palmées à 5 (parfois 7) lobes (forme identique à celle des feuilles de lierre).
    - fleurs : elles possèdent 5 pétales de couleur blanc verdâtre à veines plus foncées. Les fleurs mâles et les fleurs femelles apparaissent sur des pieds différents (d'où le terme dioïque).
    - fruits : les baies de la taille d'une groseille, d'abord verts, se colorent en rouge vif à maturité. Ils ne sont pas comestibles et même toxiques.
    - habitat : on la trouve principalement dans les haies, les talus, les clôtures où elle peut accrocher ses vrilles.

    Utilisation :
    La bryone dioïque renferme des substances toxiques (saponines, hétérosides) contenues dans toute la plante, principalement dans la racine (d'où son surnom "navet du diable"). Le contact peut entraîner des dermites. L'ingestion des baies provoque des vomissements, des diarhéees et, en grande quantité, peut entraîner la mort des personnes les plus faibles. Elle a été utilisée dans la médecine traditionnelle comme vomitif, diurétique, purgatif, antirhumatismal. Dans certaines régions (nord du Portugal) on consomme de jeunes pousses blanchis avec des oeufs brouillés. Ne tentez pas d'en faire autant... nous aimons trop nos fidèles lecteurs !

    Quelques liens pour en savoir plus :
    - Wikipédia Botanique
    - Plantes sauvages
    - Fleurs des champs
    - Poivre et Cayenne
    - Chouette-noire.com


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  • Nom savant : Alliaria petiolata

    On l'appelle aussi "herne à ail" en raison de l'odeur d'ail que dégagent ses feuilles froissées. Du latin allium (ail) et petiolata (long pétiole pour les feuilles du bas de la plante).
    Ordre : Capparales
    Famille : Brassicacées (brassicaceae) anciennement appelées Crucifères
    Genre : Alliaria

    L'alliaire officinale est une plante herbacée bisannuelle. L'alliaire est avec la cardamine la plante nourricière de la chenille du papillon l'Aurore.

    Caractéristiques :
    - tige : rigide, cylindrique, sans poils (glabre), elle mesure environ 50 cm de haut.
    - feuilles : dépourvues de poils, elles sont cordiformes (en forme de coeur). A la base, elles sont crénelées et possèdent un long pétiole tandis que vers le sommet elles sont dentelées et se terminent en pointe et le pétiole est plus court. Elles sont disposées de façon alterne sur les rameaux.
    - fleurs : comme toutes les crucifères, les fleurs de l'alliaire possèdent 4 pétales disposés en croix (cruciforme). Elles sont de couleur blanche, disposées en grappes.
    - fruits : les fruits sont des siliques érigées contenant de petites graines de couleur grise.
    - habitat : haies, bordure des bois, brousailles, bords des routes et terrains vagues. On peut aussi la cultiver dans le jardin mais attention, c'est une plante envahissante !

    Utilisation :
    Son odeur d'ail la prédispose à l'utilisation culinaire. On utilise principalement les jeunes feuilles hachées et les fleurs, comme condiment, pour agrémenter les salades. La cuisson lui fait perdre goût particulier et rend les feuilles amères. Il est à noter que le parfum d'ail ne donne pas une mauvaise haleine comme l'ail cultivé (allium sativum).
    Les graines peuvent également être utilisées comme épice et peuvent servir à confectionner de la moutarde.
    En phytothérapie, l'alliaire officinale est sensée avoir des propriétés antiseptiques (cataplasmes), anti-inflammatoires, diurétiques, expectorantes, tonifiantes et vulnéraires. En infusion, on peut s'en servir pour prévenir les caries.
    Bien sûr, tout ceci est à prendre avec la plus grande circonspection...

    Erreur à ne pas commettre : malgré son parfum prononcé d'ail, l'alliaire ne fait pas partie de la famille de l'ail (allium) mais plutôt de celle du chou.

    Quelques liens pour en savoir plus :
    - Wikipédia Botanique
    - Planres comestibles
    - Un jardin, sinon rien
    - Floradiane


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