• Suite de l'article 7 :

    Les fleurs pare-soleil :

    Le cosmos sulfureux est la meilleure fleur pour donner de l'ombre aux concombres, tomates, bettes, melons...mais aussi l'aneth, l'amarante, le tournesol à petites fleurs, le lavatère...Mais le maïs, le tournesol géant, le tabac sont de faux amis, trop gourmands en eau.

    Des fleurs pour améliorer les sols :

    Les fleurs peuvent être à la fois engrais verts et méllifères comme la moutarde, la phacélie et le sarrasin. Mais aussi elles peuvent désinfecter le sol comme les soucis et tagètes, ou décompacter le sol avec l'onagre et le lin. Et les légumineuses comme la gesse, la vesce, le trèfle incarnat, le lotier, le mélilot et le lupin enrichissent les sols en produisant de l'azote.

    Fleurs, arbres et arbustes :

    Le compagnonnage des fleurs fonctionne aussi avec les arbustes et les arbres.

    Les arbustes peuvent être en bordure du potager avec des tapis de vivaces qui maintiennent le sol meuble, avec des plantes comme le lamier, le coucou, le géranium vivace, l'épimedium, la menthe, la véronique, la violette, l'ajuga qui servent à nourrir les auxiliaires .. Ne pas oublier les bisannuelles comme les onagres, les chardons, les carottes, les barbarées qui travaillent le sol de leurs grosses racines.

    Les arbres fruitiers appécient aussi un compagnonnage fleuri. Les aromatiques vivaces comme l'origan, l'achillée, la tanasie, l'armoise, la santoline, tous les alliums, pertubent les insectes nuisibles aux fruitiers. On peut aussi repiquer des annuelles comme le souci, la centaurée, la bourrache, le sarrasin, la phacélie, le trèfle incarnat au pied des arbres pour nourrir les prédateurs des chenilles.

     

    En bref, l'équilibre global d'un jardin est celui où se mêlent tout à la fois les légumes, les fleurs, les aromatiques, les arbres et arbustes...


     

     


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  • Avant les traitements, même naturels qui deviennent alors exceptionnels,  le jardinier amateur tente d'attirer certains insectes et de repousser les autres en fleurissant son potager :

    1) Pour éloigner les indésirables :

    Le mélange fleurs-légumes complique l'existence des insectes envahisseurs qui ont leur sens de répérage brouillé (odeurs, textures, hauteur des plantes...) On est à l'opposé de la monoculture sur des planches entières d'un seul légume appétissant pour ces insectes. Là tout se mélange et les légumes et les fleurs !

    Il faut donc user et abuser des aromatiques ; la plus "redoutable" est la sauge sclarée au parfum de camphre poivré. Mais il y a aussi les oeillets d'Inde, les roses, l'armoise annuelle, la tanaisie, les basilics. Et encore les plantes comme la capucine et l'armoise blanche qui sont des pièges à pucerons, ils s'y agglutinent en laissant les légumes tranquille.

    2) Pour attirer les insectes :

    Ce sont les syrphes, les punaises prédatrices, les coccinelles, les chrysopes, les petites guêpes...Des plantes les attirent en particulier les ombellifères et les composées comme le fenouil, l'aneth, le coriandre et cerfeuil que l'on sème parmi les légumes. mais aussi onagre, amarante ou nigelle ; on peut aussi laisser grainer le panais, la carotte ou le poireau. En hiver, on peut laisser les tiges sèches avec leurs graines ou mettre des abris à insectes (voir articles précédents : pratiques écologiques pages      )

    3) Pour favoriser la pollinisation :

    Pour permettre aux insectes pollinisateurs comme les abeilles et les bourdons d'être fidèles dans son jardin, le fleurir avec des hâtives comme le pissenlit, le doronic ou la plumonaire

    Mettre en bordures des vivaces comme les achillées, anthémis,  asters,  gaillarde, helenium, rudbeckia, sauges, vipérine, eupatoire...

    Semer aussi parmi les légumes des rangs d'annuelles mélifères qui attirent les abeilles : sarrasin, belle-de-jour, bourrache, cosmos, echium, souci, sauge hormine, centaurée... Parfois ces plantes se resèment toute seule et on les retrouve l'année suivante dans le jardin un peu partout (bourrache, souci...)


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  • Les traitements :

    Nous sommes tous d'accord pour éviter les traitements chimiques au jardin (sauf exception)

    Aussi, parlons-nous de macérations, d'infusions et de décoctions de plantes agissant comme fongicides ou insecticides ou permettant de renforcer les défenses naturellles des plantes cultivées.

    Le sujet a déjà été  traité sur ce blog avec "les recettes" de fabrication de ces "bouillons". Allez sur pratiques écologiques à droite et en bas prenez les pages 2 et 3 (macération de Rhubarbe et Fougères) puis (infusion de Tanaisie et Menthe poivrée) puis (décoction de Prêle) et (macération de Consoudes et Orties)

    Contre les limaces, certains mettent de la cendre, d'autres du sable ou les granulés de Ferramol.

     


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  • Le 22 octobre 2009 : suite des discussions au coin du feu :

    LE JARDIN DE PAUL & HELENE

    Quelques conseils de jardinage avant l’hiver :

    -         Arracher les pieds de tomates.

    -         Pour les terrains légers, tapisser de feuilles mortes sur environ 10 cm

    -         Favoriser une vie microbienne

    -         Il est possible de tapisser le sol avec du Bois Raméal Fragmenté (BRF)

    -         Pour un terrain qui n’a jamais été cultivé, bâcher la surface désirée pour qu’elle soit propre au printemps.

    -         Avec une fourche à rumex, bêcher grossièrement sans casser les mottes et laisser le gel faire le reste.

    -         L’engrais vert doit rester 15 jours jusqu’à ce qu’il sèche, avnat de l'enfouir. (à semer de préférence en octobre).

    Le compost:

    Il faut environ deux ans pour obtenir du compost bien décomposé.

    Certains jardiniers conseillent de séparer les déchets en 2 ou 3 bacs pour obtenir un bon équilibre AZOTE- CARBONE

    Pour le fumier de cheval, il est préférable de le stocker un an avant de l’intégrer au compost.

    La tourbe allège la terre lourde, mais aussi le compost.

    L’organisation du Jardin :

    -chaque année, faire une rotation des cultures.

    -penser aux cultures associées

    Décoctions : (voir autre article à venir)

    -Prêle : complète la bouillie bordelaise

    -Purin d’ortie : contre les insectes et engrais

    -Savon noir : sur les rosiers contre les pucerons

    Isabelle B.

     


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  • Voici un article paru sur plantes-et -jardins.com se rapportant à nos discussions à l'atelier nature chez Paul et Hélène.

    Les matières fertilisantes présentées par la SNHF

    L'automne est la saison des plantations par excellence. C'est le moment de travailler la terre : labourer, bêcher. C'est également celui de la fertiliser, de lui apporter les élèments nutritifs qui la rendront riche et fertile pour les plantes qui y pousseront.
    Notre partenaire, la SNHF, vous dit tout sur les amendements et engrais, et vous aide à choisir celui qui conviendra le mieux à vos plantations.

    Les éléments nutritifs existent sous deux formes : organique ou minérale.
    La plante absorbe les éléments nutritifs dont elle a besoin sous leur forme minérale : c'est pourquoi les engrais commercialisés sous forme chimique sont directement assimilés, alors que les engrais organiques doivent passer par une phase de décomposition et de minéralisation avant d'être assimilables par les plantes.

    Cela a deux conséquences :
    - les apports sous forme organique permettent une mise à disposition progressive des éléments nutritifs à la plante et réduisent ainsi les risques de pollution par lessivage (à condition toutefois de ne pas surdoser les apports de matière organique liquide de type lisier !)
    - pendant leur phase de décomposition par les bactéries du sol, les matières organiques « brutes » vont d'abord consommer de l'azote, avant de le restituer à la plante. C'est pourquoi il vaut mieux utiliser des apports de matière organique déjà décomposée, pour éviter que la plante ne souffre pendant cette phase d'une carence en azote (appelée « faim d'azote »).

    Les matières fertilisantes regroupent les amendements et les engrais, qui sont souvent confondus, bien qu’ils ne jouent pas le même rôle.

    Les amendements

    L'amendement sert à améliorer la composition physique, chimique et biologique du sol. Appelé parfois à tort « engrais de fond », il est incorporé à la plantation et lors du travail annuel du sol. Il contribue à corriger le pH, à améliorer la structure du sol (alléger ou « donner du corps ») et, pour les amendements organiques, à reconstituer les réserves du sol en matière organique.
    Les amendements du sol peuvent être de nature minérale ou organique :

    Les amendements organiques

    Les amendements organiques ont une origine végétale. Ils allègent les terres lourdes, donnent du corps aux terres légères et reconstituent le stock de matière organique du sol. Par leur minéralisation progressive, ils permettent de nourrir durablement les végétaux, sans risque de lessivage, tout en assurant une meilleure circulation de l'air et de l'eau. En fait, ils « nourrissent » le sol avant de nourrir la plante, une fois la matière organique décomposée en substances minérales assimilables.
    Les principaux amendements organiques sont le fumier et le compost. Ils peuvent être utilisés dans toutes les situations et sont incorporés à la terre à l'automne, ou pour le compost, en fin d'hiver.
    Rappel : il est important d'utiliser un compost ou un fumier déjà bien décomposé. En effet, un amendement organique trop « frais » va dans un premier temps consommer l'azote nécessaire à sa décomposition et créer un manque pour les végétaux.

    Les amendements minéraux

    Ils améliorent certaines propriétés physico-chimiques du sol, permettant ainsi aux plantes de mieux absorber les éléments nutritifs. Les plus utilisés dans les jardins sont la chaux pour augmenter le pH d'un sol trop acide, et, inversement, le sulfate de fer pour acidifier un sol trop basique.
    Principaux amendements minéraux : chaux, gypse, cendre de bois, soufre, sulfate de fer, sable.
    Avant d'utiliser un amendement, assurez-vous qu'il est homologué (norme NFU 44001 pour les amendements calciques et NFU 44051 pour les amendements organiques) ou n° d'homologation et vérifiez les teneurs garanties, exprimées en pourcentage du poids ou du volume du produit.
    Attention lors de l'application de sulfate de fer : ce produit tâche les dallages, il est donc important d'éviter l'application sur et auprès des surfaces minérales.

    Les engrais

    Les engrais permettent d'apporter les éléments nutritifs nécessaires aux plantes. Un manque ou un déséquilibre dans certains éléments se traduit par des symptômes de carence ou de blocage (la carence d'un élément bloque l'assimilation de certains autres).
    Des feuilles décolorées, pâles, peuvent indiquer un manque d'azote. Les feuilles jaunes, aux nervures bien vertes, indiquent une carence en fer (chlorose).

    On apporte généralement les engrais de fond (phosphore et potasse) en automne lors du travail du sol et les engrais de croissance (azote) au printemps.
    Il existe trois catégories d'engrais : les engrais organiques, les engrais minéraux, et les engrais organo-minéraux.

    Les engrais organiques

    Les engrais organiques constituent la base de tout programme de fertilisation de fond, avant d'avoir recours aux engrais chimiques. Ils présentent deux avantages :
    - ils libèrent les éléments nutritifs assimilables par la plante par minéralisation progressive, évitant ainsi les risques de lessivage.
    - certains d’entre eux, d’origine végétale, contribuent à enrichir le sol en matières organiques, comme un amendement (engrais vert, compost, fumiers…)
    Principaux engrais organiques : corne broyée, sang desséché, tourteau de ricin...

    Le cas des engrais verts :
    On appelle engrais vert une culture qui n'est pas destinée à être récoltée, mais enfouie dans le sol pour l'enrichir en matières organiques. Les espèces les plus utilisées sont les suivantes : phacélie, moutarde, vesce.... Les plantes sont semées, puis détruites mécaniquement ou par le gel, avant d'être incorporées au sol. Cette technique convient notamment aux grands potagers.

    Les engrais minéraux

    Ce sont des substances d'origine minérale, produites soit par l'industrie chimique, soit par l'exploitation de gisements naturels (phosphate, potasse). Ils apportent à la plante des éléments minéraux directement assimilables. Ils ont donc une action rapide.
    La plupart des engrais minéraux de synthèse à destination du jardin sont des formules composées adaptées à certains types de culture (exemple : engrais spécial tomate, ou spécial rosier). Il y a aussi des « formules universelles », qui conviennent à une large gamme de plantes.

    Comment lire une étiquette?


    La formule est présentée de la manière suivante: 6-4-8. Cela signifie 6% d'Azote, 4% de phosphore et 8% de potasse.

    Avant d'utiliser un engrais minéral chimique, assurez-vous qu'il est homologué (norme NFU 42001 ou N° d'homologation), et vérifiez les teneurs garanties pour chaque élément fertilisant, exprimées en % du poids ou du volume de produit. Assurez-vous de respecter les doses recommandées pour éviter la fragilisation des plantes, les brûlures et bien sûr la pollution des eaux.

    Engrais organique ou minéral?

    L'éco-jardinier donnera la priorité aux engrais organiques.

    Attention cependant à ne pas diaboliser les uns et au contraire, à sous-estimer l'impact environnemental des autres : il existe aujourd'hui des engrais minéraux chimiques « retard » dont l'enrobage permet une libération progressive de leurs éléments nutritifs. Ils contribuent à limiter les risques de lessivage, alors qu'un surdosage d'engrais organique liquide, comme par exemple le lisier, pourra conduire à une pollution des eaux.
    Tout est question de mesure : il faut éviter les surdosages au motif que « ça ne peut pas faire de mal », tout comme il serait utopique de s'attendre à de belles plantes sans aucun apport d'engrais, car il faut compenser leurs prélèvements pour ne pas appauvrir le sol.


    Le site de la SNHF : www.snhf.org
    (Société Nationale d'Horticulture de France)


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