• Dans une série d'articles du 30 novembre 2008, nous vous parlions des nichoirs à insectes (bourdons, chrysopes, forficules, guêpes solitaires, coccinelles...). Nous en avions même construit un modèle de chaque sorte pour exposer lors de manifestations de l'atelier Nature.

    Le numéro 176 de la revue "les 4 saisons du jardin bio" revient sur ce sujet avec un article intitulé "Faut-il loger les insectes auxiliaires ?". A partir de diverses observations faites par des lecteurs de la revue et de son expérience personnelle, Denis Pépin, dresse un constat ... pour tout dire ... mitigé !

    - Les tiges creuses (bambous de 4 à 12 mm de diamètre intérieur) semblent avoir beaucoup de succès auprès des guêpes solitaires. L'exposition au soleil du matin semble permettre une bien meilleure occupation des cavités que l'exposition au sud mais ombragée. La date de pose semble être un facteur important : en automne avant la période de repos des insectes, mars semble convenir (première sortie des insectes après l'hiver ?).
    - Les bûches percées (trous de diamètre variable) ne semblent pas avoir trop la cote chez nos amis auxiliaires ailés (zélés).
    - Les fagots de tiges à moelle ne semblent pas non plus attirer les guêpes et abeilles solitaires.
    - Les refuges à coccinelles, plus difficiles à construire, sont bien souvent vides ou occupés par des abeilles solitaires ou des cocons d'araignées (c'est mieux que rien !).
    - Les refuges à chrysopes ne sont pas plus fréquentés.
    - Quant aux "hôtels à insectes" (voir illustration ci-dessus), bien souvent, le travail fourni est peu récompensé. Seules les araignées y trouvent leur intérêt en tissant leur toile près d'un garde-manger potentiel et en permettant la protection de leur future progéniture.

    Les insectes savent se débrouiller seuls :
    - les guêpes solitaires colonisent les trous d'évacuation d'eau situés au bas des fenêtres ;
    - les coccinelles préfèrent les interstices des dormants des fenêtres ;
    - un jardin naturel offre de multiples endroits pour permettre aux insectes auxiliaires de passer l'hiver sans problèmes : haies, écorce des vieux arbres, tas de bois, mur ou tas de pierres, broyat, paillis....
    - comme le résume l'auteur de l'article, "Pourquoi les insectes iraient-ils s'enfermer dans des 'H.L.M.' alors qu'ils disposent de 'cabanes' naturelles partout dans le jardin ?".

    Pour résumer, OUI aux tiges creuses. Pour le reste, tout est affaire de sensibilité : esthétiques, les hôtels à insectes peuvent trouver leur place dans un petit jardin urbain dépourvu d'abris naturels. Et vous, lecteurs de ce blog, si vous avez des expériences à nous raconter, un avis à donner, pourquoi ne pas laisser un commentaire ?

    On n'oubliera pas, bien sûr, d'aller consulter le site de Terre Vivante qui diffuse la revue "Les 4 saisons du jardinage bio".


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  • La réunion sur le thème de la phytoépuration proposée par l'atelier nature de Lolayo était animée par Monsieur Alain Berriau (sur la photo, le "monsieur" à l' écharpe blanche)

    Depuis quelques mois, Alain B. a ouvert un bureau d'études Aquatiris. Aquatiris est un réseau de bureau d'études et d'installateurs spécialisés dans la phytoépuration. Il s'agit d'un système d'assainissemnt alternatif qui ne fait appel ni aux fosses toutes eaux ni aux filtres à sable pour traiter les eaux usées domestiques. La solution proposée dans le cadre du réseau Aquatiris, ce sont des filtres plantés, autrement dit l'assainissemnt par les plantes (ou rhyzosphère)

    Alain B. peut travailler pour les collectivités comme pour les particuliers. D'ailleurs, cette filière végétalisée est déjà utilisée dans certaines communes de Vendée et en Ille et Vilaine ce sont une ciinquantaine d'installations chez des particuliers qui sont mises en service.

    Les eaux usées domestiques ne sont plus considérées comme un déchet mais au contraire comme une ressource valorisable. A la sortie de la station, on a du compost (qu'on ne mélange pas avec l'autre compost du jardin par principe de précaution, il sera mis après un temps de compostage dans les parterres par exemple). L'eau qui sort est analysée et présente des caractéristiques remarquables, pour les MES, les DBO5 et les DCO (voir l'étude d'Aquatiris présentée aux 5èmes Assises Nationales de Lons le Saunier les 15-16 octobre 2008)

    Cette méthode d'assainissement a un intérêt écologique et paysager. La station constituée de filtres végétalisés (roseaux, menthe, iris, salicaire par exemple) devient un massif fleuri du printemps à l'automne. Il faut entretenir comme tous les massifs, faucher les plantes chaque fin d'automne et enlever le compost de temps en temps. Un travail de jardinier.

    Cette installation coûte le même prix qu'une filière conventionnelle, mais à long terme, elle permet l'économie des vidanges (tous les 4 ans) et supprime le changement des filtres à sable (tous les 10 ans en moyenne)

    Alain B. propose des études techniques et travaille avec des installateurs agréés. 

    Pratique : Alain Berriau, Bureau d'études Aquatiris, l'Ormeau du Pré, 85480 St Hilaire le Vouhis, tél : 06 63 61 35 49 Mail: alain.berriau@aquatiris.fr et le site : www.aquatiris.fr

     


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  • Vous pouvez télécharger le document qui a été créé pour la soirée phyto-épuration, en cliquant sur le lien ci-dessous :

    document_participants.pdf


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  • Autre témoignage : celui de la famille de Christian et Nathalie (4 personnes) :      

     

                                     -  1ère installation en 2007.

     

     

     

     

                                 -   Ajout en 2008  d’un filtre planté vertical (entre la fosse oxygénation et le filtre horizontal)  pour compléter l’épuration imparfaite auparavant.

     


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  • Témoignages  : Famille de Sandrine (6 personnes) :

     

    • Son installation a déjà 4 ans. Elle comprend une fosse toutes eaux classique, un filtre horizontal planté de 12 m2, un « regard » pour prélever de quoi analyser l'eau épurée, et une mare à la suite.
    • Ses résultats sont excellents et son installation est reconnue : le SPANC ( Service Public d'Assainissemnt Non Collectif) est passé et a validé son équipement en le classant en catégorie 3.

     


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